Thomas Schmidt

Thomas

Thomas Schmidt

Quel est ton métier, Thomas ?

Mon métier n’existe pas encore, je suis en train de le créer.

Avant de parler de ton métier qui n’existe pas, que faisais-tu quand nous nous sommes connus ?

J’ai fait partie d’une start-up qui a développé une technologie Internet qui n’existait pas et semblait impossible à réaliser. Le concept a été trouvé et vendu à une grosse société japonaise. J’ai collaboré quelque temps, puis je me suis rendu compte que ce travail ne comblait pas mes aspirations vitales et familiales. Je ne voulais pas vivre avec des regrets, ce sont des taches indélébiles.

Alors, parle-moi de ce métier à créer !

Déjà, à l’époque, j’ai cherché de l’argent pour une société caritative, mon école au Pays de Galles. Habituellement, les projets avec un impact social sont financés par des donations. Mais une donation est en fait une transaction financière avec un rendement de -120%. Cela signifie que même lorsqu’on trouve une bonne solution pour un problème, la manière de le financer ne permet pas une expansion significative. C’est un handicap au dynamisme fondamental qui limite pratiquement chaque projet et chaque entrepreneur social, aujourd’hui et demain.

Je travaille avec des banques d’affaires et des entrepreneurs sociaux, en développant une manière de financer des projets à impact social par un investissement avec un risque limité et un rendement positif. Ainsi, nous pourrons envisager de mobiliser des moyens financiers pour l’expansion de ce type de projets.

Dès que j’ai abordé ce problème, il m’a pris en otage. Au bout du compte, nous devons mettre fin aux investissements sans en quantifier les conséquences sociales. L’impact social doit devenir le quatrième pilier déterminant les décisions financières, à côté du terme, du risque et du rendement. Par exemple, si l’on peut trouver une structure qui apporte du profit financier en diminuant la pauvreté, on peut rapidement élargir l’idée et la propager globalement.

Je ne vais pas développer ce processus ici, mais lorsqu’il y a quelque chose à améliorer, il vaut toujours la peine d’essayer !

Thomas.schmidt@chaincapital.com

www.chaincapital.com