Marino Frei

Marino

Marino Frei, électronicien-informaticien

Depuis toujours, j’ai aimé la technique, l’électricité, les télécommunications, puis plus tard, l’informatique. J’ai toujours aimé les métiers techniques. Voyant dans les bureaux, les gens brasser du papier, brasser de l’air, je voulais toucher du concret.

Dès mon plus jeune âge, je suis bricoleur; J’ai fait du maquettisme, puis plus tard, avec un ami, vers 14-15 ans, nous avons fabriqué des jeux de lumières psychédéliques, il fallait tirer des câbles, puis après, nous avons fabriqué complètement des circuits imprimés. J’ai réalisé des émeteurs FM pour m’amuser. On lisait des revues, il y avait des plans, alors on réalisait tout de A à Z.

Cela m’a amené tout naturellement à l’Ecole des Métiers, d’où je suis sorti après quatre ans avec un CFC (Certificat Fédéral de Capacité). De là, j’ai suivi les cours de l’Ecole d’Electricité, du point de vue électronique, c’était un peu sommaire, mais on apprenait à réparer les appareils, rechercher les pannes et changer les composants défectueux, car à l’époque, les appareils se réparaient ! J’en suis sorti avec un diplôme de radio-électricien. J’ai fait une année de plus pour devenir technicien en électronique. Je comprenais beaucoup de choses en électronique, on ne parlait pas encore d’informatique, il n’y avait que d’énormes machines auxquelles nous n’avions pas accès.

Comme je n’étais pas allé suffisamment au fond des choses, j’ai pu entrer en deuxième année de l’Ecole d’ingénieurs de Genève, où je suis resté 3 ans pour obtenir mon diplôme d’ingénieur. J’avais beaucoup de plaisir à faire de la programmation sur cartes perforées. On commençait à entrevoir l’interaction de l’informatique et de la téléphonie, la moneytique, transactions d’argent par ligne téléphonique avant Internet. J’ai travaillé dans un bureau qui faisait de la moneytique, de la télématique, et aussi sur des appareils qui faisaient de la reconnaissance de pièces de monnaie et de billets de banque.

Lorsque la Société dans laquelle je travaillais n’a pas su amorcer le virage des cartes à puces et a fait faillite, je suis venu aux Diablerets où j’ai fait plusieurs petits boulots, mais j’avais un rêve, faire de l’électronique et de l’informatique dans mon chalet. J’ai monté ma structure en 1993, en concentrant mon activité sur le service et non sur la vente de «cartons».

C’est un métier passionnant, ça change tout le temps, il y a toujours de nouveaux problèmes à résoudre.

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