Lucien Anker

Lucien

Lucien Anker, pharmacien

Lorsque j’avais quatre à cinq ans, nous vivions à Bulle. J’avais très peur des orages. Ma mère travaillait dans une pharmacie. Je voyais le jardin, que mon père entretenait amoureusement, se faire déchiqueter par d’énormes grêlons. Je me suis dit que si j’étais pharmacien, je pourrais habiter où je travaillais !

A quatorze ans, j’avais le droit de rouler en vélo Solex, j’ai été garçon de courses pour la pharmacie où ma mère travaillait, ce qui a contribué à me faire envie d’exercer cette profession. Mais ce qui m’a vraiment donné le goût du métier, c’est mon stage d’une année et demi chez un pharmacien de Montreux, qui m’a non seulement donné une grande éthique de mon métier, mais aussi mis en contact avec des musiciens de jazz se produisant au Festival, lorsque mon maître de stage tenait l’infirmerie .

(Connaissez-vous beaucoup de personnes qui ont eu l’honneur de masser les chevilles de Miles Davis ?)

Intéressé par la chimie, je suis effectivement devenu pharmacien, puis quatre ans durant assistant à l’Université, et pharmacien cantonal pendant dix ans. Ma mère a aidé mon frère Claude-Alain, aussi pharmacien, à ouvrir la Pharmacie des Diablerets, et je les ai rejoints.

Qu’aimes-tu dans ton métier ?

Le contact avec les gens, et aussi le mélange chimie, physique, médecine.

Parce que vous faites encore des préparations ?

Essentiellement pour les dermatologues et les pédiatres, qui demandent des pommades sans agents conservateurs qui peuvent être parfois allergènes, ou pour des nourrissons avec des spécialités qui n’existent pas pour cette catégorie d’âge.

Pharmacie des Diablerets Anker SA

Route de la Gare

1865 Les Diablerets

024 492 32 83

pharmacie_anker@bluewin.ch